De la location de DVD au streaming vidéo
Netflix a rejoint le S&P500 en décembre 2010, en remplacement du New York Times. À l'époque, l'entreprise commercialisait des abonnements mensuels pour des locations de DVD, au travers d'enveloppes rouges qui ont permis à la marque de s'établir. Des débuts relativement modestes — en 2010, la société pesait déjà plusieurs milliards de dollars avec ses 12 millions d'abonnés —, Netflix est devenu un mastodonte à la Bourse de New York : sa capitalisation représente 146 milliards de dollars, 40 fois plus qu'en 2010. Une performance exceptionnelle : le titre a progressé de 4 181% sur les neuf dernières années, loin devant Amazon dont le titre a gagné 1 787%, Mastercard (+1 126%) ou encore Apple (+966%). Des chiffres à mettre en regard de la croissance du S&P500 sur la même période : +189%.
La véritable explosion de Netflix remonte à 2012, lorsque le service de vidéo à la demande sur abonnement a lancé la production de ses propres contenus. D'abord la série norvégienne Lilyhammer, et surtout House of Cards l'année suivante, qui a placé Netflix sur la carte des entreprises de divertissement qui comptent. Depuis, le groupe basé à Los Gatos, en Californie, multiplie les investissements : 15 milliards de dollars pour financer les contenus originaux cette année. C'est 70% de plus qu'en 2017…
La véritable explosion de Netflix remonte à 2012, lorsque le service de vidéo à la demande sur abonnement a lancé la production de ses propres contenus. D'abord la série norvégienne Lilyhammer, et surtout House of Cards l'année suivante, qui a placé Netflix sur la carte des entreprises de divertissement qui comptent. Depuis, le groupe basé à Los Gatos, en Californie, multiplie les investissements : 15 milliards de dollars pour financer les contenus originaux cette année. C'est 70% de plus qu'en 2017…
L'arme du contenu exclusif
Netflix continue de recruter des abonnés à tout va. L'entreprise en compte 158,3 millions dans le monde, dont 47,4 millions en Europe, Moyen-Orient et Afrique, 29,4 millions en Amérique latine et 14,5 millions en Asie-Pacifique. L'international pèse donc lourd dans la balance, ce qui explique pourquoi la société produit du contenu original visant à satisfaire des clientèles régionales.
Mais l'avenir n'est pas pavé que de bonnes intentions. La concurrence a fini par réagir, comme chez Disney qui a lancé son propre service de streaming en octobre, avec manifestement beaucoup de succès. Apple, Amazon, NBCUniversal et d'autres encore ont ou vont proposer leurs concurrents avec des programmes que Netflix ne pourra plus proposer (c'est le cas de Friends réservé à NBC). Il faudra donc poursuivre les lourds investissements pour muscler toujours davantage un catalogue exclusif qui sera le principal atout pour attirer de nouveaux clients.
Mais l'avenir n'est pas pavé que de bonnes intentions. La concurrence a fini par réagir, comme chez Disney qui a lancé son propre service de streaming en octobre, avec manifestement beaucoup de succès. Apple, Amazon, NBCUniversal et d'autres encore ont ou vont proposer leurs concurrents avec des programmes que Netflix ne pourra plus proposer (c'est le cas de Friends réservé à NBC). Il faudra donc poursuivre les lourds investissements pour muscler toujours davantage un catalogue exclusif qui sera le principal atout pour attirer de nouveaux clients.